CR de mon pote Patrice, qui m'a accompagné dans l'Evo mardi.
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Je suis apprenti pilote de moto depuis 1982, mais je me suis toujours bien amusé en voiture.
Je copilote (comme je peux) un copain en R5 T2 Cévennes sur des montées historiques et autres courses de côte.
Mais c'est violent et peu compréhensible comme auto, plus large que longue, avec 1500 tr/mn utilisables.
Là, par contre, quand Séb m'a proposé la journée Japan Power, à 20 bornes de la maison, je me suis dit qu'il y aurait plein de choses à apprendre, d'autant que la météo semblait être avec nous: que de la flotte annoncée.
De 9h du matin à midi, Séb a pris ses marques avec l'engin, sur une piste bien mouillée mais avec peu de "rivières" déstabilisantes toutefois.
Dés le premier tour, au virage du pont, un excès d'optimisme nous mettait dans l'ambiance, avec une figure très moche à base de perte de l'avant, raccroche, perte de l'arrière, raccroche, correction à 1m50 des glissières... gloups.
Puis, peu à peu, Séb prenait la mesure de l'adhérence, très faible en latéral, pour finir par enrouler des tours très propres avec dérives légères à chaque courbe.
Bon, on a quand même visité un peu l'herbe sur un bien compréhensible tête à queue (vas-y, t'occupe pas, soude! lui disais-je lors d'une glisse un peu prononcée...).
Mais, à Lédenon, lorsqu'on se sort dans l'herbe, ben ça sent le thym et la garrigue dans l'habitacle.
Après un bon repas Thaï, j'ai pu prendre le volant pour une session.
La Mitsu est

saine lorsqu'on la violente pas trop, ça freine en ligne, ça motrice beaucoup, et la sensation de tout maitriser à l'accélérateur est grisante!
Freinage en ligne jusqu'au plot, volant, glisse car trop de vitesse, correction et remise en ligne au pied droit en sentant bien mordre les roues avant: vive l'intégrale!
En effet, c'est plutôt drift que chrono, mais on chassait pas le chrono, plutôt le plaisir.
Et là, rien à dire, ça marche.
Comme je suis avant tout un enrouleur sur route, mes trajectoires se sont vite révélées pourries sur ce circuit exigeant.
Trop large, trop vite, pas assez de freins. J'ai beaucoup appris dans cette auto.
J'y surtout compris qu'il faut tout réapprendre sur circuit.
La voiture enfin, des chevaux en bas, pas loin de 5000 tours utilisables en plein, des gros freins. mention très bien.
Après cette belle journée, le volant était toujours droit, les pneus pas trop attaqués, le ralenti stable.
Mais je pense que sur le sec, on aurait flingué plus que le plein d'essence. (46 litres pour 216 kms... gloups ou plutôt glouglou)
Sur le séchant de fin d'aprèm, les glisses souples et silencieuses se transformaient en vibrations arrières (?) avec raccroche assez violente.
Tout pour niquer une bagnole classique.
Mais c'est une excellente sportive cette Mitsu!
Super journée pour moi, merci Séb.
Quand est-ce qu'on y retourne?